Promesses, promesses ...

              A l’ordre du jour du conseil municipal du 13 octobre 2011, étaient inscrits des compléments à apporter au dossier Plan local d’urbanisme  (PLU) arrêté le 5 juillet  dernier. Le groupe Courlancy  demandait à ce que la hauteur de la future clinique puisse atteindre 21 mètres, que le nombre de parkings soit réduit et que les installations classées pour la protection de l’environnement soient autorisées.

•  La promesse  de n’autoriser dans la ZAC que des « immeubles d’une hauteur  maximale de 17 mètres oubliée.

 En 2005, après d’âpres négociations, le conseil municipal avait décidé de limiter  la hauteur des immeubles à17 m soit R+4. (certains trouvaient déjà que c’était trop haut).  Le Maire s’est solennellement engagé à plusieurs reprises à ce que cette hauteur ne soit pas dépassée.( cf : le compte rendu de la réunion publique du 21-10-2008 : « le Maire rappelle que la hauteur limite autorisée pour les bâtiments construits dans la zone tertiaire a été fixée à l’unanimité du conseil municipal à 17 m ». )

Il n’a  jamais été envisagé d’accorder une dérogation.

 Cette  promesse maintes fois réaffirmée par le Maire de Bezannes a été,  le 13 octobre, bafouée sans concertation préalable, sans  un début d’explications cohérent.

Décidément, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et jamais ceux qui les font !

 Pourquoi 21 mètres ?

Le groupe Courlancy  l’aurait demandé. Un conseiller a voulu, comme  prévu par la loi,  voir avant le conseil   cette demande. Elle n’a pas pu lui être communiquée car il n’y avait pas de demande écrite ( dixit le maire ) . Le Maire  a  lu un courrier d’un avocat de la clinique,  reçu le jour  même,  rédigé pour la circonstance : 3  groupements d’architectes planchent sur le projet et l’un d’eux a présenté  un dossier prévoyant d’élever la hauteur du bâtiment à 21 mètres.

 Impérieuse nécessité ? Raisons médicales ? Non, puisque les deux autres  architectes n’ont pas formulé la même exigence et qu’aucune motivation expliquant les raisons de cette dérogation n’a été avancée.

Pas de demande formelle ! Juste un vœu et hop, exaucé !

 Et demain, pour d’autres raisons obscures,  seront autorisés des R+6 et R+7, ainsi que le souhaitait en 2008, un élu de Reims Métropole, Président de l’agence d’urbanisme ( organisme  choisi par la Mairie de Bezannes pour écrire le PLU). Aujourd’hui 21 m  et demain combien ? Un seuil a été franchi. Pourquoi d’autres ne le seraient-ils pas ?

 On aurait dû présenter, au préalable, cette modification au comité de pilotage du PLU et  à tous les conseillers en commission générale,  pour en discuter car le sujet est loin d’être anodin.  Mais ça n’a pas été fait.

•  La  réduction du  nombre de parkings  des cliniques sans aucune justification.

 Les besoins  réels de la clinique  en places de parking n’ont fait l’objet d’aucune étude, mais le conseil municipal a accepté d’en réduire le nombre.  L’insuffisance de places de stationnement de la future clinique Courlancy induira des désagréments pour les malades, les visiteurs, le personnel et les Bezannais. Le Maire  a affirmé, que le nombre de places de l’actuelle clinique était suffisant et que, lui n’avait jamais eu de problème pour s’y garer.  Il n’a pas démenti que le futur parking serait  payant !!!! A vos poches, heureux contribuables !

Un parking SNCF trop cher, un parking clinique trop petit, et pas de parking tram ….Assez !

  Pour illustrer toute cette  délibération, une  seule formule : Votez, on a déjà décidé pour vous !

 Jeudi 13 octobre 2011: 9 conseillers sur 15 ont, sans argumentation,  sans broncher, voté la réduction du  stationnement et l’augmentation  de la hauteur des bâtiments médicaux.  Un conseiller s’est abstenu, cinq autres ont voté contre.

 Bientôt une enquête publique sur le PLU, exprimez-vous !

 Les autres thèmes abordés dans ce conseil prochainement sur : http://bezannesleblog.canalblog.com  ( Notre blog citoyen)

 Les conseillers qui veulent un développement de Bezannes maîtrisé par et pour les bezannais :

   Maryse Bourquardez, Philippe Bouy,  David Cappé et Monique Cormanski