L'évolution de la population bezannaise ou "qui va piano va sano e va lontano"
Les chiffres du recensement annuel de l’Institut National de la Statistique et des Etudes Économiques (INSEE) viennent d’être publiés. Bezannes-Le –Blog (BLB) vous les livre en exclusivité( mondiale), et, bien sûr, les commente (toujours « en exclu ») !
Populations légales 2010 de la commune de Bezannes |
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Source : Recensement de la population 2010 - Limites territoriales au 1er janvier 2012 |
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1 425 |
84 |
1 509 |
Pour comprendre ces chiffres, il faut avoir en tête, les définitions officielles :
a) la population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune.
b) La population comptée à part comprend certaines personnes dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont également une résidence sur la commune.
c) La population totale est la somme de la population municipale et de la population comptée à part.
Pour suivre l’évolution de la population, BLB a mis en perspective les chiffres des trois dernières années
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Populations légales de la commune de Bezannes |
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Recensement de la population |
Entrées en vigueur en |
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2008 |
2011 |
1 334 |
80 |
1 414 |
2009 |
2012 |
1 378 |
82 |
1460 |
2010 |
2013 |
1 425 |
84 |
1 509 |
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Soit 6.82 % d’augmentation entre 2008 et 2010 |
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Voilà ce que l’on peut appeler une croissance maitrisée de la population, gage d’une intégration réussie des nouveaux habitants à la vie du village : et les chiffres de l’INSEE, organisme sérieux sinon austère montre que les bezannaises et les bezannais se plaisent dans leur village . La preuve ? Une fois installés à Bezannes, ils y restent et souvent ne le quittent que contraints et forcés, essentiellement pour des raisons professionnelles.
Alors, au mépris de ses engagements solennels, pourquoi changer ce qui marche, construire à tour de bras, refuser de maitriser la sage évolution de notre commune ? Pourquoi tout faire pour que Bezannes se transforme en cité-dortoir ou en quartier sans âme de l’agglomération rémoise ?
La modernité ne consiste pas à suivre aveuglément les dernières lubies des technocrates de l’urbanisme (densification, éco-quartier,..) et les diktats des promoteurs immobiliers. Écouter le simple « bon sens » serait nécessaire et suffisant, celui qui nous enseigne que :
« Qui va piano, va sano e va lontano » autrement dit :
« Qui va doucement, va surement »