MASSACRE A LA GOUDRONNEUSE

   Vous aviez été scandalisé par le « MASSACRE A LA TRONCONNEUSE » paru dans ce blog le 08 novembre 2012, vous allez  détester le massacre à  la goudronneuse  qui se prépare…

   Les fouilles sur le terrain communal situé à l’angle des rues des têtes de fer et de l’ancien château ont eu lieu ! On le craignait, c’est arrivé ! 

  Ce terrain serait- il déjà potentiellement cédé à une société immobilière bien connue à Bezannes pour acheter à tour de bras le moindre arpent de terre  sans que le conseil municipal n'en ait délibéré ? Le code général des collectivités territoriales aurait-il été égaré à la mairie de Bezannes ?

Après les ventes du presbytère, de l'ancien foyer, des parcelles des terrains de tennis, du terrain situé à l’angle de la rue de la gazette et des têtes de fer, d’une partie des chemins ruraux à Réseau Ferré de France  et à Reims Métropole, il ne reste plus dans le patrimoine de la commune que l'ancienne mairie, les bois du mail vert et le champ récemment donné par une généreuse bezannaise.. Est-il nécessaire de se séparer d’une partie du peu qui nous reste ?   

Pour éviter que les Bezannais considèrent que l’on est en train de vendre l’argenterie,  l’on   met en place   une opération en 4 temps ( un montage abracadabrant )  :

Premier temps : Une société immobilière bien connue achète le terrain en pointe se trouvant près de la salle polyvalente : Le maire ne demande pas à faire jouer le droit de préemption, c'est-à-dire à acheter la parcelle.

Deuxième temps : cette société immobilière demande à échanger  ce terrain fraichement acquis contre un terrain constructible . Devinez lequel ?

Troisième temps : la mairie  échange le terrain communal  contre le terrain acheté par la société immobilière - terrain    que la commune aurait pu acheter directement au propriétaire et le goudronner pour en faire un parking.

Quatrième temps : la société immobilière bien connue  détruit la haie protégée (ça vous vous en doutiez dès le début de l’histoire) et  densifie, densifie, densifie…..

Questions :  Pourquoi la commune n’a-t-elle pas acheté directement la parcelle en pointe ?

Les principes de bonne gestion n’exigent-ils pas que l’on conserve ce qui a de la valeur et qui a n’en pas en douter en acquerra encore ?

Les intérêts patrimoniaux de la commune auront-ils été préservés ?

N.B : Voilà le scénario actuellement envisagé. Si, par miracle, il évoluait, que la haie fut  préservée et que  le terrain restât dans le patrimoine communal nous nous en réjouirions et nous ferions, bien volontiers, amende honorable. Mais probablement, le pire est à venir….